Dimanche 18
mars 2017 / 21 Adar 5777
Explications de
certaines coutumes
Bien que selon
la loi il sera permis de consommer les aliments énumérés ci-dessous, malgré
tout, beaucoup de communautés ont la coutume de s’en abstenir pendant Péssa’h,
même si dans nos génération les raisons ne sont plus valable la coutume reste
en vigueur.
(Mis a par les Kitniyot que nous
avons déjà expliqué)
Références Rabbi Yossef Karo dans le Choul’han Aroukh siman
467 Saïf 8.
a) Certains ne
mangent pas d’ail ou d’oignon car a l’époque il est possible qu’il est été
trempé dans de la bière ou dans le whisky.
b) Aussi, du fait
que pendant cette fête l’on parle beaucoup Pé - Sah (la bouche qui parle) on
fait spécialement attention le soir du Séder à ne pas avoir une mauvaise
haleine en mangeant de l’ail ou de l’oignon pour pouvoir raconter l’histoire de
Péssah’.
Références Rabbi Haïm Pinh’as Louria z.t.l. dans son
responsa Méchiv Halakha Volume 1 Siman 317, Rabbi Betsalel Stern z.t.l dans le
responsa Betsel Ha- Hokhma volume 4 Siman 113.
c) Dans certains
endroits on ne boit pas de thé pendant Pessah’ la raison est qu’à l’époque il
était possible de trouver des grains de blé dans le thé en vrac.
Références Rav Éliyahou Bitton Chlita dans Nétivot Hamaârav
page 179 Saïf 33
d) Certains ne
prennent pas de sucre et utilisent à la place des dates ou du miel pour adoucir
les boissons. Le sucre n’était pas utilisé car à l’époque certains producteurs
trempaient le pain dans le sucre, le rendant ainsi Hamets.
Références : Rabbi David Ovadia Chlita dans Nahagou Haâm
Halakhot Pessa’h page 45 Saïf 7, Rabbi Yossef Ben Naïm z.t.l. dans Noheg Bé
’Hokhma page 163, Rabbi Yits’hak Hazan Chlita dans son Séfer LéYits’hak Réah’
Ot 80, Rav Éliyahou Bitton Chlita dans Nétivot Hamaârav page 179 Saïf 33, Rabbi
Moché Tolédano z.t.l dans Hachamaïm
Ha’hadachim Siman 55,Maguen David siman 2, Otsrot Poské Hakhmé Maroco page 134,
e) Quand il n’y a pas de labelle « Kacher » sur le sucre en cube, il
est préférable de prendre du sucre en poudre.
Références Rabbi Moché Isserlas z.t.l dans le Choul’han Aroukh Siman 607 Saïf 8,
Rabbi Yaâkov Haïm Sofer z.t.l dans Kaf
Hahaïm, sur Ora’h Haïm Siman 607 Saïf
Katan 68 a 78 et 27, Rabbi Yérmiyahou Ménahem HaCohen Chlita Av Beth Din de
France dans son responsa Véérim HaCohen volume 1, Rabbi Yits’hak Touvia Weiss
Chlita, Rabbi Binyamin Chmouëli Chlita
f) Les pois
chiches, petits pois, riz:
1) La coutume dans beaucoup de communautés est de ne pas manger
les pois chiches, petits pois, riz, non pas parce qu’ils sont Hamèts mais parce qu’à l’époque, on utilisait des
sacs de toile de jute ; Pendant 3 mois se trouvait du riz, 3 mois après, dans
ces mêmes sacs se trouvait de la farine, 4 mois après encore, dans ces mêmes
sacs, se trouvaient des petits pois, quand une personne voulait prendre du riz
il y avait dans sa pelletée des pois chiches des petits pois etc.. mais aussi, il y avait un peu de farine c’est
la raison pour laquelle les Rabbanim de l’époque ont interdit de prendre ces
féculents.
Références
1 Rabbi
Chnéour Zelmann z.t.l. de Lyadi auteur du Tanya dans le Choul’han Aroukh HaRav
siman 453 Saïf 1, Rabbi Chlomo Ganzfried z.t.l. dans le Kitsour Choul’han
Aroukh, Siman 117, Saïf 4. Rabbi Haïm Yossef David Azoulay z.t.l , dans le
Birké Yossef, Saïf Katan 2,
2) Une autre raison parce que en arabe les pois-chiches se disent
« Homs » qui ressemble au mot Hamets (levain).
Références 2 : Guémara
Péssah’im 35a et 114b, Rav Éliyahou Bitton Chlita dans Nétivot Hamaârav page
178 Saïf 29 et 30, Rav Yossef Ben Naïm z.t.l. dans Noheg Bé ’Hokhma page 160,
responsa du Rav Yossef Méssas z.t.l.
dans Maïm Haïm volume 2 siman 42, Rav Baroukh Raphael Tolédano
z.t.l. dans son Kitsour Choul’han Aroukh
page 133, Rabbi Haïm Palaggi z.t.l. dans Responsa Lev Haïm volume 2 siman 94,
f ') Les pois
chiches, petits pois, riz: D’autres
Kéhilot (communautés) n’ont pas cette tradition, mais il faut soigneusement les
trier (3 fois), avant Pessah’, pour s’assurer qu’aucun grain de blé ou de
céréale n’y soit mêlé.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh siman 453, Rav David
Ovadia Chlita dans Nahagou Haâm Halakhot Pessa’h page 45 Saïf 7, Rabbi Ovadia
Yossef z.t.l. dans Yéhavé Daât volume 1 siman 9 et H’azon Ovadia page 82, Rabbi
Yitzhak Ratsavi z.t.l. dans le Choul’han Aroukh Hamékoutsar des lois Témanim
volume 3 page 15, Rabbi Yossef Haïm z.t.l. dans le Ben Ich Haï Chana 1 Parachat
Tsav Halakha 41.
g) Certains ont l’habitude de ne pas manger des aliments contenant des
olives, particulièrement les olives noires, durant le mois de Nissan, parce que
c'est le début de l'année (d'après le décompte de la Thora), particulièrement
les olives noires qui sont acides et aigres, aussi, parce que la consommation
d'olives entraîne la perte de mémoire et c'est le mois où nous devons nous
rappeler la sortie d'Egypte.
Références : Rabbi Yossef Ben Naïm z.t.l. dans Noheg Bé ’Hokhma
page 28, Rav Yits’hak ibn Danan z.t.l. dans Maïm 'Haïm Siman 190, Rabbi David
Ovadia Chlita dans Nahagou Haâm Halakhot Pessa’h, Otsrot HaMaghreb Halakhot
Pessa’h et Otsrot Poské 'Hakhmé Maroco.
Hilloulot des Tsadikim du 18 mars 2017 /21 Adar 5777
Rabbi
Abraham Ibn Mousa z.t.l. auteur
de Minhat Sota
M.
Avraham Dov Kohn z.t.l.,
directeur du Séminaire de Gateshead.
Rabbi
Aryé Levouch Halberstam z.t.l. Admour
de Sanz (1935)
Rabbi
Benyamin Fox z.t.l. Admour
de groisordiin (1936)
Rabbi
Chlomo Yossef Zevin z.t.l. Né en 1890, Biélorussie et il est décédé
en 1978, Jérusalem. Rav, auteur et chercheur hallakhique, durant 35 ans il
était l'éditeur de l'encyclopédie Talmudique de 15 volumes qui sont parus de
son vivant. Il fut le Rav dans des villes russes et publia un journal de Tora
mensuel avec Rabbi Ye'hezkel Avromsky. Il a reçu le prix Israël pour ses écrits
en 1959.
Rabbi Chalom
Schnitzler z.t.l., Admour
de Tashaba (1989)
Rabbi Daniel
Schur z.t.l. (2006).
Rav de la communauté juive de Cleveland en tant que Rav, mohel et
éducateur. Il a été nommé Rav de Beth Midrash Hagadol-Heights Centre Juif.
Rabbi
Élimelekh Lizhensk z.t.l. Né en
1717 décédé en 1787, auteur du
Noâm Elimelekh. Il étudia sous la direction du Maggid de Mezeritch. Il était
accoutumé à errer en "exile" avec son frère le Rabbi Zoucha d'Anipoli
z.t.l., et ils rapprochaient les âmes juives perdues de leur Créateur.
Parmi ses élèves : Rav Avraham Yehochoua Hechel d'Apt z.t.l., 'Hozeh
de Lublin z.t.l., Maggid de Koznits z.t.l., Rav Mena'hem
Mendel de Rimanov z.t.l...
Rabbi
Hanania Chaoul z.t.l. auteur
du Maguen Chaoul
Rabbi
Itsaac Elhanan Spector z.t.l. Admour de Kovno né en 1817
décédé en 1896 auteur du responsa Béer Itshak et Eyn Yitschak (les deux teshouvot)
et Nahal Yitshak sur Hoshen Mishpat. Rav Binyamin Diskin z.t.l. a été tellement impressionné par Rabbi Yitshak
Elhanan qu'il a mis en place une étude avec lui sur le Hoshen Mishpat deux
heures par jour. En 1837, alors qu'il avait 20 ans, il accepta l'offre de
devenir rav du petit village de Zebelen, puis devint rav à Baraze en 1839. Il
devint rav de Novardok en 1851 et rav de Kovno en 1864 pendant 32 ans.
Rabbi
Yitshak Horowitz z.t.l. Admour de
Stetchin (1862-1940). Son père était un descendant
direct de Rav Naftali Tzvi de Ropshitz, et son oncle était le Imré Noam de
Dzikov. Rav Yitshak a été remplacé par son fils Rav Yehouda, qui a déménagé à
New York avant de décéder en 1982.
Rabbi Moshe
Shmuel Glasner z.t.l. , arrière petit-fils du Hatam
Sofer, né à Pressburg et plus tard a
déménagé avec sa famille à Klausenberg, où son père a servi de Rabbi. Rav Moshe
succéda à son père dans ce poste en 1878. Son œuvre la plus connue est Dor
Revi'i sur la Guémara de Houlin, dans laquelle il explique les endroits où la
compréhension de Rambam diffère de celle des autres Rishonim. (1924)
Rabbi
Raphael David Berdugo z.t.l. de Meknes. Né en 1747 décédé en 1822. descendant de célèbre Rabbanim, il fut le
responsable du Beth Din à Meknès, Maroc. Il avait pour habitude de s'attacher
les pieds avec une corde quand il étudiait tard dans la nuit, pour que s'il lui
arrivait de s'endormir il serait immédiatement éveillé.
Rabbi Itzele Ponevezher z.t.l. , Rosh Yeshiva dans Slabodka et
Ponevezh (1919)
Rabbi Tchaber Rav de
Londres (1989)
Rabbi Yéchaâya
Frivess (1903)
Allumez des bougies Léilouy Nichmatam à la mémoire
des Tsadikim
Toute chose qu’une personne voit ou entend est une instruction
qui lui est adressée pour améliorer son service de Hachem.
Rav Chlomo Atlan J
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire