La Kapara sur l’argent ou un poulet ?
Par la Kapara nous demandons à Hachem que, dans le cas où nous étions destinés à être l’objet de cruels décrets, puissent ceux-ci être transférés par le mérite de la Mitsva de Tsédaka.
La Kapara sur de l’argent ou un poulet ?
Pour ceux qui font la Kapara sur un poulet, il est de la plus grande importance de traiter les poulets avec humanité et de ne pas, à D.ieu ne plaise, leurs causer une quelconque douleur ou inconfort. La Torah interdit formellement de causer une quelconque douleur inutile aux créatures d’Hachem. « Il est approprié de témoigner de la pitié envers les créatures en ce jour, afin que, dans le Ciel, on ait pitié de nous également.
Je conseil personnellement plutôt La Kapara sur de l’argent :
Toutefois, il n’est pas question de rejeter la coutume des anciens et de certaines communautés, mais notre génération rencontre des difficultés qui n’existaient pas à l’époque.
Que la somme monétaire soit donnée à une Yéchiva ou un Talmid Hakham (Rav ou étudiant en Torah) ou aux pauvres, pour les raisons suivantes :
Les Kapparot avec un poulet dans nos générations risquent d’engendrer beaucoup de problèmes :
1) Certains de nos Maîtres classent l’acte d’égorger un coq, dans la catégorie de Darké Ha-émori, pratiques païennes de l'Antiquité proscrites par la Torah.
2) Certaines communautés ne disposent pas toujours de suffisamment de Choh'atim (abatteurs rituels) pour répondre à la demande importante lors des Kapparot, et des personnes non compétentes s’y amusent, et beaucoup de monde attendent la veille de Yom Kippour (stress),
3) Si il y a suffisamment de Choh'atim (abatteurs rituels), l’abatage est souvent fait à la va vite, avec des risques de rendre la volaille Taref (non conforme à la consommation) , ce n’est pas le moment.
4) A cette hâte même un Chohet qui craint Hachem (Yiré Chamaïm), cour de gros risques.
5) Souvent le Chohet égorge un poulet devant un autre poulet, ce qui est fortement interdit.
6) Et parfois on oublie de recouvrir le sang après l’abatage, cette Mitsva s’appelle « Kissouy Hadam ».
7) En Israël il est absolument interdit d’après la lois de faire la Chéhita en dehors d’un abattoir pour des raison d’hygiène, sauf si une approbation a été accordée par le gouvernement (voir le formulaire ainsi que les lois)
Même au Canada, les établissements agréés par le gouvernement fédéral responsable des d’animaux destinés à l'alimentation afin d’être traitées et abattues sans cruauté. L'ACIA , des articles 61 à 80 , laisse à désirer.
8) Beaucoup de décisionnaires tranche la loi pour ceux qui réalisent les Kapparot avec un poulet, de ne pas donner le poulet aux pauvres, mais sa valeur, car cela pourrait être mal interprété par le pauvre. Cette coutume est connue sous le nom de Kapparot.
Références : Rabbi Moché Isserlas z.t.l dans le Choul’han Aroukh Ora’h Haïm Siman 605 Saïf 1, Rabbi Yitshak Louria z.t.l dans Chaâr Hakavanot page 100b, Kaf Hahaïm Siman 605 Saïf 1 Ot 6, Maguen Avraham, Siman 605, Saïf Katan 4, Eliyahou Rabba, Siman 605, Ot 6, Haraz, Siman 605, Ot 4, Michna Béroura, Siman 605, Saïf Katan 6, Kovets Halakhot Hodech Tichri page 18, Rav David Ovadia Chlita dans Nahagou Haham, Halakhot Yom Kippour page 123, Rav Eliyahou Bitton Chlita dans Nétivot Amaârav dans les Halakhot de Yom Kippour page 127, Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Siman 605 Saïf 1 et 2 et dans Yalkout Yossef Moâdim page 78, Rav Ovadia Yossef z.t.l dans H’azon Ovadia, Yamim Noraïm page 225, Yéhavé Daât volume 2 Siman 71, Rabbi Yossef Haïm z.t.l dans le Ben Ich Haï Parachat Vayélekh Halakhot 2 et 3, Rav Chlomo Gainsfried z.t.l dans le Kitsour Choul’han Aroukh Siman 131 Saïf 1.
Pourquoi la veille de Yom Kippour rentrer dans ces complications.
Beaucoup de décisionnaires implorent de s'abstenir d’acte cruel la veille de Yom Kippour.
Voici en résumé ce qu’écrivent nos Maîtres :
Est-il logique de sacrifier une bête la veille du grand jour ?
En ce jour de jugement, nous implorons la miséricorde divine et Sa miséricorde est pour toutes ses créatures, pourquoi devrions nous nous montrer cruels envers les animaux précisément la veille de ce Saint Jour, au moment où nous demandons à Hachem de nous prêter vie ?! , il est donc logique de s'abstenir de cet acte cruel qu'est l'abatage la veille de Yom Kippour.
Références : Rabbi Yossef Karo dans le Choul’han Aroukh Ora’h Haïm Siman 605 Saïf 1, Rabbi Moché Bar Nahmanide dans Orhot Haïm et dans Vayikra chapitre 23 verset 24, Rabbi Chlomo ben Aderet dans son Responsa du Rachba Volume 1 Siman 395, Rabbi Eliyahou Mévilna le Gaon de Vilna dans le Beit Yossef Ora’h Haïm 605, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Yabiâ Omer volume 2 Siman 71, Rabbi Haïm David Halevy z.t.l.dans son Responsa Assé Lékha Rav volume 3 Siman 20, Rabbi Abraham Dantzig z.t.l. dans Hayé Adam Klal 144 Ot 4, Rabbi Yits’hak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Moâdim 1, Minhag HaKapparot, Tévouot Chor Siman 18 Ot 20, Zivhé Tsédek Siman 18 Ot 81, Rabbi Moché Kalfon HaCohen z.t.l. dans son responsa Choèl Lénichal volume 3 Siman 68, Rabbi Israël Isserline auteur du Téroumat Hadechen dans le Responsa Maharya volume 1 Siman 164, Rabbi Haïm David Halévy z.t.l. ancien grand rabbin de Tel-Aviv dans Assé Lékha Rav volume 3 chapitre 20 et aussi dans Mékor Haïm Hachalem volume 4 Perek 16 Saïf 2, Rabbi Haïm Hizkiyahou Médini z.t.l dans son Responsa Sdé Hémed Halakhot Yom Kippur Siman 1 Saïf 1.
Les 2 grands rabbins d’Israël
Les deux grands rabbins d’Israël, Rabbi David Lau Chlita et Rabbi Itshak Yossef Chlita, considèrent qu’il vaut mieux s’acquitter des Kapparot avec de l’argent plutôt qu’avec des volailles. Toutefois, il n’est pas question pour eux de rejeter la coutume de certaines communautés.
De distingués Sages d’Israël :
Une liste considérable d’éminents Rabbanims, dont les rapportent que l’on peut réaliser le même rituel sans passer par un animal mais en donnant une somme d’argent en Tsédaka à des institutions de Torah, à un Talmid Hakham, ou à un pauvre, en “rachat” de nos fautes, geste qui nous rappelle d'ailleurs la prière de Rosh Hashana et Kippour où nous affirmons que :
a) la prière,
b) la Téchouva
c) et la Tsédaka annulent les mauvais décrets.
Références : Rabbi Abraham Gombiner z.t.l dans le Maguen Avraham, Siman 605 Saïf Katan 4, Rabbi Éliyahou ben Binyamin Wolf Chapira de Prague dans son Séfer Eliyahou Rabba Siman 605 Ot 6, Haraz Siman 605 Ot 4, Rabbi Israël Méïr HaCohen Kagan z.t.l dans Michna Béroura Siman 605 Saïf Katan 6, Kovets Halakhot Hodech Tichri page 18, Rabbi David Ovadia Chlita dans Nahagou Haham Halakhot Yom Kippour page 123, Rabbi Eliyahou Bitton Chlita dans Nétivot Amaârav dans les Halakhot de Yom Kippour page 127, Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Siman 605 Saïf 1 et 2 et dans Yalkout Yossef Moâdim page 78, Rabbi Yossef Haïm z.t.l dans le Ben Ich Haï Parachat Vayélekh Halakhot 2 et 3, Rabbi Yossef Karo dans le Choul’han Aroukh Ora’h Haïm Siman 605 Saïf 1, Rabbi Moché Bar Nahmanide dans Orhot Haïm et dans Vayikra chapitre 23 verset 24, Rabbi Chlomo ben Aderet dans son Responsa du Rachba Volume 1 Siman 395, Rabbi Eliyahou Mévilna le Gaon de Vilna dans le Beit Yossef Ora’h Haïm 605, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Yabiâ Omer volume 2 Siman 71, Rabbi Haïm David Halevy z.t.l.dans son Responsa Assé Lékha Rav volume 3 Siman 20, Rabbi Abraham Dantzig z.t.l. dans Hayé Adam Klal 144 Ot 4, et dans le Siman 131 Saïf 1,Rabbi Yaâkov Haïm Sofer z.t.l dans Kaf Hahaïm Siman 605 Saïf 11 et 15,
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