Jeudi 3 Septembre 2015 soit le 19 Elloul 5775
Les niveaux du repentir:
a) celui qui transgresse un commandement positif de la Torah (exemple : ne fait pas le Chémâ, ou n’a pas récité le Birkat Hamazon, ne met pas les Téphilines…) s’il fait Téchouva peut être pardonné immédiatement.
b) Si quelqu’un désobéit à un interdit de la Torah (exemple : manger non Kacher, transgresser Chabbat h’as véchalom…), sa Téchouva suspend sa faute et Yom Kippour l’expie complètement.
c) Si quelqu’un transgresse un interdit passible de karète (retranchement) ou de mita (peine capitale) exemple : transgresser les lois de Nida (pureté familiale) h’as véchalom…) ou transgression du Chabbat, la Téchouva et Yom Kippour suspendent sa faute, et ce sont les souffrances qui effaceront son acte de façon totale.
d) Si quelqu’un profane le nom d’Hachem (H’iloul Hachem), la Téchouva, Yom kippour, les souffrances suspendent sa faute et ce n’est qu’à sa mort que sa faute est totalement expiée ».
Références: Talmud Babli Guémara Yoma 86a , Rabbi Moché Ben Maïmon z.t.l dans Rambam Hil’khot Téchouva chapitre 2 basé sur la Guémara Yoma.
Rabbi Méïr dit lorsque nous récitons les supplications (Ta’hanounim), nous devons dire :
J'ai fauté volontairement (âvone) ;
J’ai fauté par rébellion envers Toi (Péchâ) ;
J’ai fauté involontairement (H'èt) »,
C’est la faute volontaire qui provoque la faute involontaire, c'est la raison pour laquelle Rabbi Méïr place la faute volontaire avant l’involontaire.
Réferences Talmud de Babli Guémara Yoma 36b, Rabbi Moché Ben Maimon z.t.l. dans le Rambam Halakhot Téchouva chapitre 2 Halakha 1 et après
Il ne faud pas oublier
« là où se tient l'homme qui a fait Téchouva (le repentir), même les (Tsadikim Guémourim) justes parfaits, ne pourrais s’assoir à la même place.
Réferences Bérechit Rabba 34b, Talmud de Babli Guémara Yoma 86b,Zohar Volume 3 page 13b et 16a
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